e peintre rémois reçut, en 1558 (quartier de juillet-septembre), deux payements, de 4 livres 11 sols 4 deniers tournois et de 23 livres 3 sols 6 deniers tournois, pour avoir peint des fleurs sur canevas de toile à la demande de Catherine de Médicis, vraisemblablement pour quelque décor éphémère :

« A Pierre Patat peintre demourant à Reims la somme de quatre livres unze solz quatre d. tz  pour avoir peint sur canevatz de toille XXIIIj fleurs trassées a raison de trois solz VI d. et XXIj petites a IIIj d. aussi. Cy la somme de       IIIj lz XI solz IIIj d. tz. » « A Pierre patat peintre demourant à Reims la somme de vingt et trois livres trois solz six deniers tz pour avoir peint sur canevatz de toille IIc VI fleurs a raison de II s. tz et autans de petites fleurs a IIj d. tz aussi, le tout pour le service deladite dame comme par quictance appert cy          XXIIj lz III solz vj d tz. »

   Comme souvent lorsqu'il s'agissait de commandes de décoration simples, la reine faisait appel à des maîtres peintres qui n'étaient pas régulièrement employés à son service. Le nom de Pierre Patat ne figure ainsi plus jamais dans ses comptes.